Lundi 12 juin 2023
Première visite le long de la ligne San'yô qui longe la mer intérieure de Seto : la charmante petite ville d'Onomichi, nichée entre un port industriel et la montagne.
L'attrait principal d'Onomichi c'est son parcours appelé Chemin des temples, ponctué de nombreux temples et quelques sanctuaires. Onomichi est aussi la ville des chats, mais je dois dire que je n'en ai pas vu tant que ça... Il faisait chaud et moite, alors ils n'étaient pas de sortie je pense.
Le chemin débute tout proche de la gare. Je commence l'ascension. Et oui, ça grimpe à Onomichi !! Le parcours est très sympathique car on emprunte de petites ruelles pavées. On se croirait vraiment dans un petit village de montagne, et pourtant quand on regarde au loin on peut voir le port, et encore plus loin les îles de la mer intérieure, qui sont reliées entre elles par de grands ponts que l'on peut emprunter à vélo (la route du Shimanami Kaidô). Et si l'on tourne le dos au port c'est la montagne que l'on voit. Une montagne très verte, avec des airs de jungle tropicale ! Il y a beaucoup de palmiers et l'atmosphère chaude et humide en ce mois de juin accentue davantage cette impression. Au détour des ruelles la végétation est omniprésente, elle envahit tout. Il faut dire qu'elle a de l'espace pour s'exprimer car à Onomichi, les maisons abandonnées sont très nombreuses.
Le temple 千光寺 Senko-ji
Ici, les omikujis sont accrochés par animal du calendrier chinois.
La vue depuis le temple (on voit les câbles du téléphérique).
Le côté fête foraine des temples. Il y a aussi des Ema à l'effigie d'un ourson marque déposée.
Cette bâtisse envahie par la végétation est bien un café qui a l'air ouvert.
La petite ruelle sur la thématique du chat. C'est mignon... Mais ça sent un peu l'abandon quand même.
Ces maisons ont l'air inhabitées, mais elles servent de surface d'exposition.
J'ai fait quelques arrêts dans des temples et sanctuaires mais pas tant que ça. Oui je commence à me lasser.
Ici, par exemple, je suis allée jusqu'en haut des marches j'ai pris ma photo et je suis redescendue. Je n'avais pas de motivation pour grimper et suer davantage !
Ce qui aura le plus attiré mon oeil à Onomichi ce sont bien les nombreuses maisons en ruines que je vais croiser sur mon chemin. Je les observe et me pose mille questions. Pourquoi tant de ruines ? Comment peut-on laisser certaines d'entre elles qui semblent sur le point de s'effondrer ?
Du linge qui sèche ? On est juste à côté de la maison abandonnée envahie de végétation.
Cette petite journée à Onomichi m'aura bien fatiguée. Pourtant ce n'était pas un programme chargé... Mais, monter, descendre, monter.... Toutes ces marches me donneront même un peu mal à la tête. Et oui ça grimpe ! Et d'ailleurs je pense que c'est la raison pour laquelle il y a tant de maisons abandonnées. Vivre à Onomichi sur les pentes de la montagne ça ne doit pas être facile tous les jours. J'imagine le parcours que ce doit être pour la moindre sortie, aller à l'école, au travail... monter ses courses !
Onomichi c'est le charme des petites ruelles et des sanctuaires que l'on découvre au sommet des marches, c'est aussi la végétation luxuriante qui envahit tout, et ce sont ses ruines... Tout cela forme effectivement l'image d'une ville "hors du temps", à vrai dire, il m'a semblé que la ville était inhabitée et que seuls les touristes sont nombreux à parcourir le chemin des temples.
Parlons japonais !
À Onomichi un monsieur m'a abordé alors que je faisais une pause après avoir monté des escaliers. On s'est salués par un mot de circonstance あついね "il fait chaud hein !". Puis il me demande d'où je viens. Ha la France ! Il connaît le TGV français. Il me dit que c'est le train le plus rapide, je lui réponds que non ! Le shinkansen japonais est le plus rapide ! うそう "Ce n'est pas vrai." Il n'avait pas l'air de vouloir y croire. Je me demande bien pourquoi. Et sinon la France c'est le foot. Voilà !
またね。
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire